Édition du jeudi 19 février 2015
Elections départementales : 9 097 binômes pour 2 054 cantons
9 097 candidatures de binômes, tous formés d’un homme et d’une femme, ont été enregistrées pour les prochaines élections départementales des 22 et 29 mars. Ces candidats (18 194 candidatures individuelles au total) se présenteront dans 2 054 cantons, dont 1 995 en métropole. 4 108 sièges de conseillers départementaux, dont 3 990 en métropole, sont à pourvoir.
Selon les chiffres publiés hier par le ministère de l’Intérieur, un peu plus de quatre binômes homme-femme seront en lice en moyenne dans chaque canton. Un seul binôme s’est présenté dans les cantons de Guillestre (Hautes-Alpes), Saint-Flour (Cantal) et Castagniccia (Haute-Corse) tandis que 11 binômes de candidats seront présents dans le canton de Marseille-1 (Bouches-du-Rhône), précise encore le ministère.
Le nombre total de candidats est « proche du nombre de candidatures », égal à 18 881, présentées lors des deux scrutins cumulés de 2008 et 2011, qui avaient chacun renouvelé les conseils généraux de la moitié des départements. Désormais, tous les sièges sont renouvelés en même temps.
Le ministère précise également « qu’aucun des contentieux ouverts à la suite de la redéfinition des limites cantonales imposée par le Conseil constitutionnel n’a conduit à une remise en cause de ces nouvelles circonscriptions électorales » et que « le Conseil d’Etat a donc validé la nouvelle carte des cantons proposée par le gouvernement ».
Ces élections seront marquées par la forte présence des candidats du Front national qui sera le parti le mieux représenté, selon des sources concordantes. Selon l'institut Harris Interactive, qui a passé au peigne fin l'ensemble des candidatures, le Front national aura « le taux de couverture le plus important parmi l'ensemble des formations politiques », étant présent dans 93% des cantons. Marine Le Pen a indiqué mardi que son parti serait présent dans 1 912 cantons, dont 1 897 de métropole.
« À titre de comparaison », signale Harris Interactive, « des listes de l'UMP ou d'Union de la Droite seront présentes dans 78% des cantons, soit environ autant que pour les listes socialistes ou d'Union de la Gauche (77%) ».
Des principales formations politiques, indique également Harris Interactive, c'est l'UMP qui a dû fournir l'effort le plus important pour atteindre la parité désormais exigée par le nouveau mode de scrutin, car elle n'avait présenté que 17% de femmes lors des cantonales de 2008 et 2011. L'institut fait état, par ailleurs, d'un léger rajeunissement des candidats, dont « l'âge moyen passe de 53 ans en 2008-2011 à 51 ans » cette année. L'âge moyen des conseillers généraux qui se représentent atteint 58,2 ans.
Selon les chiffres publiés hier par le ministère de l’Intérieur, un peu plus de quatre binômes homme-femme seront en lice en moyenne dans chaque canton. Un seul binôme s’est présenté dans les cantons de Guillestre (Hautes-Alpes), Saint-Flour (Cantal) et Castagniccia (Haute-Corse) tandis que 11 binômes de candidats seront présents dans le canton de Marseille-1 (Bouches-du-Rhône), précise encore le ministère.
Le nombre total de candidats est « proche du nombre de candidatures », égal à 18 881, présentées lors des deux scrutins cumulés de 2008 et 2011, qui avaient chacun renouvelé les conseils généraux de la moitié des départements. Désormais, tous les sièges sont renouvelés en même temps.
Le ministère précise également « qu’aucun des contentieux ouverts à la suite de la redéfinition des limites cantonales imposée par le Conseil constitutionnel n’a conduit à une remise en cause de ces nouvelles circonscriptions électorales » et que « le Conseil d’Etat a donc validé la nouvelle carte des cantons proposée par le gouvernement ».
Ces élections seront marquées par la forte présence des candidats du Front national qui sera le parti le mieux représenté, selon des sources concordantes. Selon l'institut Harris Interactive, qui a passé au peigne fin l'ensemble des candidatures, le Front national aura « le taux de couverture le plus important parmi l'ensemble des formations politiques », étant présent dans 93% des cantons. Marine Le Pen a indiqué mardi que son parti serait présent dans 1 912 cantons, dont 1 897 de métropole.
« À titre de comparaison », signale Harris Interactive, « des listes de l'UMP ou d'Union de la Droite seront présentes dans 78% des cantons, soit environ autant que pour les listes socialistes ou d'Union de la Gauche (77%) ».
Des principales formations politiques, indique également Harris Interactive, c'est l'UMP qui a dû fournir l'effort le plus important pour atteindre la parité désormais exigée par le nouveau mode de scrutin, car elle n'avait présenté que 17% de femmes lors des cantonales de 2008 et 2011. L'institut fait état, par ailleurs, d'un léger rajeunissement des candidats, dont « l'âge moyen passe de 53 ans en 2008-2011 à 51 ans » cette année. L'âge moyen des conseillers généraux qui se représentent atteint 58,2 ans.
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